Energie grise des isolants les plus courant. Source : natureplus.org
En vert les bio-sourcés, en jaunes les laines minérales en rouge les bases pétrochimique.
Un isolant se doit d’être performant en hiver, mais il est également de plus en plus pris en compte le confort d’été, et le déphasage thermique. Le réchauffement climatique et la transition énergétique, demande une vision globale des produits, du berceau à la tombe ( cradle to cradle) soit l’ensemble du cycle de vie.
Pour un isolant thermique on mets en avant son pouvoir de réduction de la consommation énergétique du bâtiment dans lequel il est mis en oeuvre, pour démontrer sa capacité à limiter les émissions de Co2.
Avec la prise en compte de l’énergie grise, celle nécessaire à la production du produit, la situation est plus complexe et intéressante. Un isolant performant se voit dégradé par le besoin en énergie pour sa fabrication, ou de l’utilisation de matières première très énergivores.

On distingue sur le graphique en première position les isolants biosourcés en vrac, qui ne sont pas ou presque pas transformés et ont besoin de peu d’énergie pour leur fabrication. Manque les laines minérales en vrac.
Puis les isolants sous formes de panneaux souple ou rouleaux, en vert biosourcés et en jaune les laines minérales. Ici la différence commence à être visible.
C’est au tour des panneaux plus dense, de la laine de roche et à base foarmglass. L’écart se creuse encore.
En dernier les isolants à base pétrochimique. Les polystirènes, polyuréthanes et autre mousse.
Suivant l’utilisation dans le bâtiment et ses performances thermiques, phonique et son énergie grise, on peut dorénavant faire des choix en connaissance de cause.
Source du graphique: www.natureplus.org