Retour d’expérience d’une rénovation à énergie positive, bio-sourcé.
Nous vous proposons de voir comment se comporte une maison bioclimatique en pleine canicule en Alsace en juillet 2020. Avec des températures extérieur de 35° et plus et à l’intérieur 22 – 24 °.
La maison ossature bois qui a été construire au début des années 2000 avec des matériaux bio sourcé, a été « poussée » en énergie positive en 2016. L’ enveloppe thermique 100 % bio sourcé. L’isolation des murs a été réalisée avec 36 cm de ouate de cellulose. Pour la toiture ce sont 36 cm plus un ecran de sous toiture en fibre de bois. La ventilation double flux sur puit canadien, permet un renouvellement d’air optimal. En hiver le chauffage est assuré par un poêle de masse de 1,8 tonne, avec pour consommation 2-3 stères de bois. Les panneaux photovoltaïque permettent d’être à énergie positive, sur le papier : moins – 4 kW/ an/m2 mais également sur la facture énergétique. La revente de l’électricité produite couvre les factures d’électricité et de bois.

Les températures
La température prise sur le volet roulant plein sud d’une fenêtre de toit, atteint 74° en surface.

La température de l’autre coté est de 27,4° , un quadruple vitrage et le volet roulant sont efficace. ( Ug 0,5 – Ugw 0,8 )

Nous avons mesuré une température de surface coté intérieur de 20,2° ( extérieur 74°) . L’isolation d’une épaisseur de 40 cm en insufflation avec une étanchéité à l’air soignée, permettent d’obtenir ces résultats.
La ventilation.
L’air qui entre dans la double flux est à 34°, par la prise d’air située coté nord de la maison. Après être passée par le puit canadien de 20 m, la température d’insufflation est à 20°, soit une différence de 14 °. Le propriétaire assure une sur-ventilation nocturne.
Papa il fait froid, c’est vrai que la sensation de clim est réelle, en entrant dans cette maison.
Cette bonne conception du bâtit par rapport à l’usage et la région, a permis une rénovation énergétique performante respectueuses de l’environnement été comme hiver.